LA communauté internationale commémorait hier la 41e édition de la Fête de la musique. Événement célébré à l'échelle mondiale pour non seulement valoriser les professionnels de ce secteur d'activité, mais également inviter les amateurs et passionnés à laisser libre cours à leur élan. Au Gabon, le ministère de la Culture et des Arts l'a commémorée à travers une conférence de presse coanimée mercredi dernier à Libreville par Minko Mi Ndong N’Nang, secrétaire général du ministère de la Culture, Angèle Asselé, directrice générale des Arts et des Industries culturelles et Franck Stéphane Dibault, directeur des Arts et du Spectacle.
En attendant les festivités reportées au 30 juin prochain de 16 heures à l'aube sur l'esplanade de Gabon Télévisions, deux masterclass gratuites seront organisées les jeudi 22 et vendredi 23 juin de 9h 30 à 16 heures au Musée national sur la gestion de la scène et le traitement sonore. "Nous l'avons reportée notamment pour ne pas perturber la sérénité du déroulement des examens de fin d'année et laisser l'occasion aux élèves de se concentrer normalement sur leurs échéances scolaires", a expliqué Angèle Asselé. "Les moyens alloués cette année ne nous ont pas permis de nous étendre sur d'autres sites. Nous reviendrons à de bonnes habitudes l'année prochaine", a-t-elle assuré.
Placée dans notre pays sous le thème "Afro pop et tradi-moderne", cette fête de la musique est, selon Franck Stéphane Dibault, l'occasion de réitérer la vision actuelle du ministère de la Culture et des Arts : travailler sur une identité musicale gabonaise. "Le marché international est très afro pop. Heureusement, beaucoup d'artistes gabonais s'y adaptent. L'idéal, à présent, est de parvenir à trouver une connexion entre tradition et modernité", a-t-il expliqué.
Frédéric Serge LONG
Libreville/Gabon