"LIBEREZ Max Fylla ! Les médecins ne sont pas des assassins !", pouvait-on entendre crier les praticiens hier, pendant leur marche, du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) aux feux tricolores du ministère des Affaires étrangères, où ils ont été forcés de rebrousser chemin par les agents de sécurité, au motif du trouble à l'ordre public. Les blouses blanches, se comptant à plus d'une centaine de personnes, et regroupées au sein de la Fédération des syndicats des médecins du public et du privé, ont majoritairement opté, après une assemblée générale tenue à la salle multimédia du Chul, d'entrer en grève, et de battre le bitume jusqu'au palais de justice de Libreville, pour se faire entendre sur un ensemble de revendications, dont celle, majeure, de la libération de leur confrère, incarcéré « arbitrairement » depuis deux mois.
Soulignons aussi qu'au moment où les médecins rebroussaient chemin pour le CHUL, la nouvelle de la libération très prochaine de leur confrère leur aurait été annoncée par le préfet de police de Libreville, le général Nsolet, présent sur les lieux. Toute chose qu'ils refusaient de croire, tant qu'ils n'avaient pas vu le Dr Max Fylla.
F.B.E.M
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon