LE carré d'arme du camp communément appelé "Gros-Bouquet" de la Gendarmerie nationale (Gena) a refusé du monde hier à l'occasion de la cérémonie de pose d'épaulettes
LE carré d'arme du camp communément appelé "Gros-Bouquet" de la Gendarmerie nationale (Gena) a refusé du monde hier à l'occasion de la cérémonie de pose d'épaulettes. Ladite cérémonie constitue la suite logique du dernier tableau d'avancement (Ndlr : celui du 1er janvier 2021). Ainsi 273 sous-officiers supérieurs de la région de Libreville et ses environs et 403 sous-officiers subalternes ont arboré leurs nouveaux galons, en présence du commandant en chef de la Gendarmerie nationale, Yves Barrasouaga.
Une promotion intervenant au moment où le patron de la Gendarmerie nationale ambitionne de redonner à ce corps des Forces de défense, ses lettres de noblesse. On se souvient de son exhortation à l'exemplarité lancée en direction de l'ensemble des troupes lors de sa prise de commandement, peu après sa nomination. "Notre état de militaire nous place en garant de la sécurité et de l'ordre public dans notre pays. Soyons exemplaires, bannissons le zèle et les abus d'autorité. Il faut faire place à l'intelligence de la situation et au discernement", avait-il déclaré.
Puisse cet appel à l'exemplarité ne pas tomber dans des oreilles de sourds. Les promus doivent également adhérer à la lutte contre le racket, menée actuellement par le commandement en chef du Gena.
Yannick Franz IGOHO
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