La question des infrastructures scolaires, devenue récurrente ces dix dernières années, surtout à chaque rentrée scolaire, se pose cette fois avec beaucoup plus d'acuité en raison de la crise sanitaire liée au Covid -19 qui impacte plusieurs secteurs d'activité dont l'éducation.
De fait, si la préoccupation, les années précédentes, consistait simplement à voir comment gérer les effectifs pléthoriques, aujourd'hui les autorités doivent faire face à un autre enjeu majeur : revoir à la baisse lesdits effectifs dans le cadre de l'application des mesures barrières. D'où une trentaine d'élèves par classe pour garantir une sécurité maximale aux apprenants.
Un schéma difficilement envisageable en l'état actuel de nos structures scolaires. Le pays a malheureusement enregistré ces dernières années très peu d'avancées en ce qui concerne la construction des salles de classe. Tout le monde peut d'ailleurs s'en apercevoir. Les différents ministres qui se sont succédé à la tête du département de l'Éducation nationale ayant surtout brillé par des effets d'annonce sans lendemain.
Patrick Mouguiama-Daouda, le chef de ce département, vient d'emboîter le pas à ses prédécesseurs en annonçant la réception très bientôt de nouveaux bâtiments ! "Nous comptons réceptionner plusieurs nouveaux établissements", a-t-il assuré dans un entretien accordé à "L'Union" (notre édition d'hier). Mais le contexte actuel exige d'être concret, car la rentrée effective des classes est prévue dans moins de deux semaines, et le coronavirus impose des façons de faire.
Sveltana NTSAME NDONG
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