À l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré hier la Journée internationale de l’éducation (JIE). Pour la circonstance, la ministre de tutelle, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a prononcé un discours dans lequel elle n’a pas manqué de mettre l’accent sur les violences en milieu scolaire et les progrès réalisés par le Gabon.
Selon la membre du gouvernement, "la montée incontrôlée de la violence multiforme caractérise nos sociétés d’aujourd’hui. L’École, dans son essence, considérée comme un cadre de socialisation sanctuarisé, en est impactée, à travers le phénomène des violences en milieu scolaire dont le socle demeure le discours de haine ; au point de mettre en litière le rôle de l’éducation dans la promotion de la culture de la paix. C’est de ce fait, un défi qui transcende les limites de nos salles de classe tout en exigeant notre attention immédiate et collective. Il s’agit de lutter contre les discours de haine, véritable menace pour nos sociétés, avec des répercussions sur la sûreté et la sécurité des communautés à travers le monde." La ministre de l'Éducation nationale, chargée de la Formation professionnelle et civique n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’impact de l’éducation qui permet "de cultiver la tolérance".
Alors que notre pays est engagé dans l’écriture d’une nouvelle page de son histoire, Camélia Ntoutoume-Leclercq estime que "l’opportunité nous est donc offerte d’explorer des mécanismes de résilience sur la manière dont l’Éducation, bien plus qu’un simple transfert de connaissances, doit constituer un rempart contre ces discours destructeurs. C’est ici l’occasion pour moi, d’inviter chaque parent, par des actions de sensibilisation entre pairs, à renforcer leurs rôles, non seulement en tant que censeurs du discours haineux, mais surtout promoteurs d’un usage responsable des réseaux sociaux."
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon
hans.mebale
