L'Organisation patronale des médias (OPAM) a lancée officiellement ses activités pour l'année 2018-2019, hier, vendredi 16 novembre 2018, au Méridien Re-Ndama de Libreville. C'était en présence de plusieurs femmes et hommes de médias locaux et internationaux, ainsi que des représentants de quelques institutions concernées.
Le président de l'Opam, Guy Pierre Biteghe, a qualifié cette reprise de prometteuse certes, mais tout de même morose, « car marquée ces derniers temps par la fréquence des sanctions qui frappe le secteur qui est le nôtre par la Haute autorité de la communication (HAC) ».
Ensuite, M. Bitéghé a lancé un énième appel à cet organe de régulation, afin d'avoir des rapports de confiance et de respect mutuel avec les médias, sa raison d'être. Tout en prenant le soin de remercier la HAC pour la confiance placée en elle, en l'impliquant dans la mise en place de l'équipe de communication pour la couverture médiatique des élections couplées, l'Opam n'a pas caché son agacement et sa frustration, au regard de la fréquence des sanctions qui frappent la presse libre gabonaise.
« Le dernier cas en date étant la suspension de parution du journal ''L'Aube'' pour une durée de trois mois, alors que son rédacteur en chef, lui, est interdit d'exercer sa profession pendant six mois. N'est-ce pas trop fort ? », a fait remarquer M. Biteghe.
Le président de l'Opam a également évoqué d'autres difficultés auxquelles la presse indépendante fait face dans notre pays.
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maixant.moussavou
