Le tronçon routier PK12 Nkok a encore fait parler de lui. Pas plus tard que le samedi 11 mai dernier, un bus à usage de taxi a fini sa course sur un plot en béton.
Du bilan, on retient une vie perdue et des blessés graves. La route tue, on ne le dira jamais assez. C'est d'ailleurs un slogan qu'on a régulièrement entendu lors de la Journée mondiale dédiée aux victimes de la route.
L'idée à travers ce message est d'inviter les usagers à changer de comportement. Mais ce message passe-t-il vraiment ? Le récent accident mortel à l'entrée de Bikélé atteste de la mauvaise perception de ce message.
Les automobilistes qui fréquentent cette voie devenue accidentogène ne s’inquiètent pas des dangers de la route et des mesures de sécurité à adopter.
Pourtant, à l'instar du drame de ce samedi 11 mai avant lequel une autre voiture avait fini sa course contre un bloc de béton, les victimes et autres usagers s'interrogeaient déjà.
Entre l'absence d'éclairage public à la tombée et de la nuit et les “malfrats” du volant, les usagers de cette route ne savent plus où donner de la tête. L'accident de ce 11 mai 2024 n'est-il pas celui de trop ? Ce drame vient ainsi s’ajouter à une longue liste macabre.
---
Vous avez lu 50% de cet article. Retrouvez-le dans notre journal en version numérique en cliquant sur le lien: www.e-kiosque-sodipresse.com
---
Rudy HOMBENET ANVINGUI
Libreville/Gabon