Au lendemain de la décision du ministre de l'Éducation nationale de suspendre les responsables et acteurs de la falsification des bulletins de notes, le Syndicat de l'éducation nationale (Sena) salut cette mesure.
"Nous sommes favorables et saluons la décision du ministre, bien que nous n'ayons pas été associés. Nous avons commencé un travail au mois de mars 2020 avec le ministère, et avons eu des rencontres avec les parents d'élèves et les enseignants. Le ministère avait relevé que plusieurs élèves avaient été inscrits dans des établissements avec de faux bulletins. Dans ce lot, il y avait également les élèves des classes de 3e. Mais pour l'instant, ils ne sont pas incriminés. Par exemple, un élève de Première qui partait du lycée d'Oloumi pouvait se faire inscrire dans un lycée à Oyem avec un bulletin truqué en classe de terminale", indique le secrétaire général du Sena, Fridolin Mve Messa.
À l'en croire, le travail effectué par la commission a porté ses fruits : "Une commission ad hoc avait été mise sur pied pour le suivi, et nous avons auditionné des enseignants et des élèves. Par la suite, nous avons déposé des rapports qui ont permis à la tutelle de prendre cette décision. Il faut signaler que ces comportements tirent le système éducatif vers le bas. Ces enseignants, qui se rendent coupables de ces actes de fraudes, remettent en cause l'éthique et la déontologie de cette profession."
H.N.M
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