L’initiative du ministère des Transports et de la Logistique de soumettre les transporteurs à une nouvelle formation dite professionnelle ne suscite pas l’assentiment des intéressés.
LES transporteurs urbains et suburbains de la commune de Libreville, réunis au sein de l’Association des transporteurs du Gabon (ATG), étaient en assemblée générale récemment aux Charbonnages, autour de leur président Jérôme Angoue Ndong. L’ordre du jour portait essentiellement sur la formation professionnelle préconisée par l’ancienne ministre des Transports, Flavienne Mfoumou Ondo, en vue d’améliorer la prestation des conducteurs.
Pour bénéficier de cette formation, apprend-on, les futurs candidats devront s’acquitter des frais d'inscription. Selon le président, un conducteur de taxi devra, par exemple, débourser une somme de 115.000 francs pour suivre ladite formation, et 35.000 francs pour les frais du Trésor public. Le même montant (35.000) sera exigé aux autres conducteurs des catégories de poids lourd, léger et autres transporteurs (de personnes ou de la marchandises), qui devront respectivement débourser 180.000 et 280.000 francs pour leur formation.
Signalons que le diplôme délivré au terme de ladite formation ne sera valable que pour une durée de deux ans, a déclaré le président de l’ATG.
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