Au lendemain du Conseil des ministres du 14 mai dernier qui a entériné le projet de déclaration d’utilité publique des parcelles situées au lieu-dit "Vallée Sainte-Marie", pour lancer des travaux d’envergure, les habitants de ladite zone, réunis en collectif, viennent de tenir un point de presse pour appeler les plus hautes autorités du pays à prendre en compte leur situation sociale.
Face à la menace de déguerpissement brandie par la gouverneure de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba, ces derniers demandent des garanties à l’État.
"Suite à ce qui pré cède, nous tenons à informer l'opinion nationale et internationale, sans omettre les nouvelles autorités, en tête desquelles le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, et le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, que nous ne sommes pas installés dans la vallée Sainte-Marie de manière fortuite, mais que nous sommes bien nés ici.
Nos grands-parents ont été installés sur cette terre dans les années 1950-1980. Alors, on ne peut être qualifié de population flottante ou encore moins de squatters", ont-ils expliqué par la voix de leur président, Landry Zebai.
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H.N.M
Libreville/Gabon