"Ils ont dit que le service était instantané. Je me disais que sur WhatsApp, j'obtiendrai immédiatement ce que j'attends. J'ai écrit à Xgest à 13 heures. Il est 17 heures passées, je continue d'attendre. Franchement, ce n'est pas sérieux. J'ai l'impression que ce numéro WhatsApp n'existe pas du tout", se plaint une parente d'élève. C'est dire que le retrait des bulletins de notes apparaît d'entrée comme un véritable chemin de croix.
Tout le monde exprime sa déception de ne pas pouvoir accéder au numéro WhatsApp indiqué sur la plate-forme Xgest. Cette année, la remise des bulletins de notes se déroule non pas sur support papier et en présentiel, mais avec le concours de l'application téléchargeable Xgest. Bémol, son utilisation constitue une épine dans le pied de tout parent ne maîtrisant pas l'outil informatique. Et puis, il y a la lenteur du service qui est décriée. "Nous les enseignants n'avons aucune difficulté avec cette application ici au Lycée Rigobert-Landji. Le problème se pose au niveau des parents qui n'ont pas toujours facilement accès à internet et ne disposent pas de smartphone. Rompre avec la tradition du retrait en présentiel et la connexion qui, ici à Moanda, n'est pas fiable, sont autant d'obstacles", explique Murielle Akue, enseignante.
Un autre enseignant abonde dans le même sens et déplore la non-maîtrise de l'outil informatique par les parents. "C'est une décision à laquelle, selon lui, parents et élèves n'ont pas été préparés. Au regard de cette difficulté rencontrée par les parents, nous avons opté pour une restitution dans le respect des gestes barrières. Ce que conteste la tutelle", observe Axel Lord Moandza, proviseur d'un établissement privé.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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