Après des débuts poussifs, l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) semble désormais disposer des outils nécessaires pour accomplir sa mission de sécurisation et de valorisation des aires protégées, nonobstant la persistance de quelques obstacles.
LE Secrétaire exécutif de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Lee White, a animé mercredi une conférence de presse. Entre autres points abordés au cours de cette rencontre avec les médias, la question des activités des six dernières années d'exercice, la conservation et la valorisation des aires protégées, le conflit homme-éléphant, et la lutte contre le braconnage et la piraterie.
Le responsable de l'ANPN s'est d'abord félicité des avancées enregistrées dans le fonctionnement de sa structure, dotée désormais de certains outils qui lui permettent d'être efficace sur le terrain. Notamment le nombre d'agents (écogardes), qui est passé de 100 en 2010 à plus de 700 aujourd'hui ; la dotation en bateaux (30) et en avions (3).
A en croire Lee White, la mission confiée à l'ANPN, qui est de protéger, gérer et valoriser les parcs nationaux nécessite de grands investissements. D'autant que ses agents mènent une double guerre, contre les braconniers dont certains, à l'instar de ceux du parc de Minkébé, constituent de véritables menaces, parce que souvent armés, et les pirates en mer qui pillent les côtes gabonaises.
LBON
Retournez à la rubrique Gabon économie Gabon