L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a organisé, mercredi dernier, à son siège, la cinquième réunion du groupe thématique sur " le développement agricole par l'amélioration du système semencier national".
L'objectif de cette rencontre était de mener une réflexion profonde afin de jeter les bases pour la mise en place d'un système semencier national. Cela afin de soutenir le développement agricole au Gabon et de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population nationale. Pour enrichir cette réflexion, deux importantes communications ont été faites par Girebert Sylvestre Dossa de la Fao, et Jean-Aimé Yoga de l'Institut de recherche agronomique et forestière (Iraf).
Premier intervenant, Jean-Aimé Yoga s'est appesanti sur l'état des lieux du système sémencier du Gabon, une étude menée par la FAO. De celle-ci, il ressort que « les semences représentent le socle de toute production agricole. Afin de parvenir à une sécurité alimentaire, il est primordial d'assurer une disponibilité et un accès aux semences de qualité ».
Le deuxième orateur a axé son exposé sur la mise ne place d'un système dynamique de gestion et de vulgarisation. Celui-ci doit s'appuyer sur une réglementation et une labellisation au niveau de la production des semences, en vue d'assurer aux producteurs un accès régulier en semences de qualité à des prix abordables.
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