Présents à Washington D.C. (États-Unis), dans le cadre des Assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, le ministre de l'Économie et des Participations, Mays Mouissi, et son collègue en charge des Comptes publics, Charles M'ba, ont pris part, mardi dernier, à la réunion intergouvernementale du G24.
Cette réunion, organisée sur le thème "Renforcer la résilience pour releverles défis mondiaux", a notamment vu la participation de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgevia, et du président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga.
Prenant la parole au nom de l'ensemble des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) en sa qualité de président du comité ministériel de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (Umac), le ministre de l’Économie a délivré une communication s'articulant autour de deux points : le refus d'opposer préservation du climat et développement économique et la problématique de la dette.
Sur le premier point, le membre du gouvernement a souligné les efforts des pays de la Cémac en général, et du Gabon en particulier, en matière de préservation du climat et de l'environnement. Il a notamment invité les institutions multilatérales à mobiliser davantage de financements pour récompenser ces efforts.
Sur le second point, Mays Mouissi a appelé à une réponse globale pour faire face à cette question qui représente un risque pour la stabilité régionale et mondiale.
A noter éalement que les deux membres du gouvernement d e la Transition ont eu une séance de travail avec le directeur du département Afrique du FMI, Abebe Aemro Sellasie.
Cette rencontre, qui fait suite à la mission du FMI au titre de l'article IV organisée à Libreville en janvier et février 2024, a été l'occasion d'évoquer la situation macroéconomique du Gabon, les réformes en cours et les perspectives à moyen terme.
Au cours de cette séance de travail, les deux ministres ont présenté les progrès enregistrés depuis l'avènement du CTRI, tout en réaffirmant la volonté des plus hautes autorités de poursuivre les réformes économiques et d'améliorer la transparence en matière de gestion des finances publiques.
Maxime Serge MIHINDOU
Libreville/Gabon