LE Fonds mondial pour la nature (WWF) a organisé, mercredi 21 avril dernier à Libreville, en collaboration avec la Direction générale de l'environnement, la présentation du rapport de démarrage de l’étude menée par Biotope sur l'initiative Biodev 2030
LE Fonds mondial pour la nature (WWF) a organisé, mercredi 21 avril dernier à Libreville, en collaboration avec la Direction générale de l'environnement, la présentation du rapport de démarrage de l’étude menée par Biotope sur l'initiative Biodev 2030.
L'initiative Biodev 2030 porte sur l’analyse de l’érosion de la biodiversité au Gabon. Elle a pour but d'identifier les facteurs et les menaces qui pèsent sur les biodiversités dans les différents écosystèmes afin d'en réduire les pressions sur la nature à l'horizon 2050. Elle en est à sa 2e phase. Laquelle consiste en l'analyse des moteurs de l'érosion de la biodiversité pour en comprendre les dynamiques. C'est donc la présentation de cette analyse qui était au cœur de la rencontre de mercredi dernier.
Pour Stanislas Stephen Mouba, directeur général de l'environnement, au terme de cette étude, il sera possible pour notre pays de prendre des engagements concrets et partagés entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé en matière de sauvegarde de la biodiversité, conformément au " leader’s pledge " formulé par le Gabon en 2020.
M. Mouba estime que cette première étude, qui travaille à l'analyse des moteurs du déclin de la biodiversité, devra présenter les secteurs les plus impactants pour la biodiversité. Ceux déjà pré-identifiés, partage-t-il, étant entre autres, le secteur des mines, du pétrole avec ses rejets gaziers et autre torchage, le secteur agricole avec l'utilisation des pesticides. Même si, nuance Loïs Nontsé Allela, coordinatrice du Biodev 2030, ce ne sont pas toujours les grands secteurs qui sont forcément les plus impactants.
GMNN
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie