Entamée lundi 2 décembre dernier, la 25e Conférence des Parties (COP25) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se déroule à Madrid (Espagne) sous la présidence chilienne, a fait place au segment ministériel, depuis le début de la semaine.
Pendant deux jours, et ce jusqu'à ce mercredi 11 décembre, les membres des gouvernements des pays signataires – le Gabon est représenté par le ministre en charge du Plan climat, Lee White –, participeront à l’adoption des derniers textes nécessaires à la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
À noter que le Gabon, qui dispose d’un potentiel forestier important, est résolument engagé pour tirer meilleur profit des mécanismes de financement, de transfert de technologie et de renforcement des capacités liés à l’atteinte des objectifs annoncées dans l’Accord. C'est-à-dire limiter la hausse de température entre 1,5° et 2°C.
Selon les spécialistes de la question, l'atteinte de cet objectif ambitieux nécessite que soit atteint "l'équilibre entre les émissions anthropiques et les capacités d'absorption naturelles de la planète, donnant ainsi un rôle aux puits de carbone que sont les forêts".
En marge de ces débats, le ministre Lee White a participé à une rencontre réservée aux pays à fort couvert forestier et à faible taux de déforestation (dit pays HFLD). Cet organisme regroupe le Gabon, le Pérou, la Zambie, la Colombie, la République démocratique du Congo, entre autres. Ces pays possèdent 50% de couverture forestière, en sus d'avoir un taux de déboisement inférieur à 0,22% par an.
Styve Claudel ONDO MINKO
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