C'est dans un contexte marqué par l'arrestation des cadres des Eaux et forêts qu'a eu lieu, hier, la Journée nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, avec pour thème : " La corruption dans le secteur Forêts et Environnement ".
Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite (CNLCCEI), Nestor Mbou, a ouvert les débats en présence de certains membres du gouvernement et autres représentants d'institutions.
Le thème retenu se justifie d'autant plus que le secteur forêts et environnement occupe la 6e place par ordre d'importance parmi les 10 secteurs prioritaires identifiés par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). D'où la nécessité, lors de cette journée, de prévenir la prédation financière par l'examen des différentes étapes, allant de l'attribution d'un permis forestier à la commercialisation du bois, en passant par l'exploitation forestière.
Le président de la CNLCCEI a relevé l'impérieuse nécessité de lutter ensemble contre cette corruption que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avait qualifiée de gangrène, le 8 juin 2018. Du fait qu'elle vole les citoyens, fragilise l'État de droit et affecte négativement les valeurs morales de la société.
Et Nestor Mbou de prévenir : "Désormais, à tous les échelons de l'État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi. Face aux délits économiques, quels qu'ils soient, il n'y a ni menu fretin, ni gros poissons. Tous passeront par les fourches caudines de la justice."
Styve Claudel ONDO MINKO
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