Après une période de tribulations, suivie d’une longue phase de redressement, la Société nationale des hydrocarbures veut se donner les moyens de s’affirmer dans le cercle très fermé des entreprises nationales africaines productrices de pétrole.
Le nouvel administrateur directeur général de Gabon oil company (GOC), Patrichi Christian Tanasa, a décidé de passer à l’offensive, en délivrant un message incisif lors de sa prise de fonction le 16 mai dernier.
« Il y a de nombreux défis à relever. Quand on regarde la GOC, il y a l'activité amont et aval. La plupart des charges dans lesquelles l'entreprise s'est engagée constitue encore le centre de prix, alors que l'objectif est de puiser les revenus. En ce qui concerne les chantiers de Remboue et Mboumba, il va falloir envisager une stratégie qui nous permette de capter les marges, de ne plus supporter aucun coût. Aussi, à l'amont, la même stratégie va rendre plus attrayantes les parts de la GOC pour capitaliser les parts de l'entreprise. Et il faut rendre objective cette décision effective, afin qu'elle puisse gérer définitivement les participations de l'État », a-t-il insisté.
Pour le nouveau patron de Gabon oil company, l’entreprise devrait adopter une politique commerciale plus agressive, aussi bien au niveau des participations de l’Etat que dans les démembrements tentaculaires du groupe.
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