l'union : Nous sommes en train de boucler l'année 2018, quel est le bilan de vos actions ? Christian Magnagna : C'est une année pleine d'enseignements, parce que le nouveau gouvernement mis en place depuis le 4 mai 2018 a dû travailler sous des contraintes liées à la conjoncture économique, la situation financière de l'Etat et le relèvement positif de l'économie
l'union : Nous sommes en train de boucler l'année 2018, quel est le bilan de vos actions ?
Christian Magnagna : C'est une année pleine d'enseignements, parce que le nouveau gouvernement mis en place depuis le 4 mai 2018 a dû travailler sous des contraintes liées à la conjoncture économique, la situation financière de l'Etat et le relèvement positif de l'économie. Donc, nous partons sur une note d'espoir en priant Dieu que le chef de l'Etat rentre le plus rapidement possible, pour nous permettre de reprendre la route du développement du Gabon.
S'agissant des Infrastructures, que peut-on retenir en termes d'acquis ?
Quand on parle d'infrastructures, ce qu'il faut relever, c'est que c'est d'abord un vaste chantier. Le Gabon est un grand pays, avec une population de près de deux millions d'âmes qui habitent essentiellement à Libreville, mais également à l'intérieur du pays. Les infrastructures ont justement vocation à développer le Gabon pour permettre, non seulement le désenclavement de l'intérieur du pays, faciliter la mobilité des personnes dans les quatre coins du pays, mais aussi de permettre le développement de l'économie. C'est-à-dire valoriser nos exploitations minières et agricoles, l'activité de transport qui est importante pour la mobilité des populations, et développer toutes formes d'industries qui pourraient se constituer en pôles, comme c'est le cas à Libreville. A cet effet, nous devons saluer les infrastructures comme la Zone économique spéciale de Nkok. Tout comme celle à venir, c'est-à-dire celle qui vient d'être mise en place au niveau de Lastoursville. Nous devons saluer la jonction à travers les infrastructures modernes entre les clusters minier, à l'image de celui de Moanda-Franceville, et le reste du pays. Les infrastructures sont donc capitales, parce qu'elles doivent permettre également la valorisation de nos ressources à travers les ports de commercialisation, les infrastructures minières comme le port minéralier d'Owendo, le développement du port commercial d'Owendo, et la création des pôles à venir. Il faut mettre tout cela en valorisation. Et c'est là où intervient la clé de ce développement que sont la route, le chemin de fer, les ports modernes et tout ce qui peut concourir à faciliter et à fluidifier le commerce.
Les acquis, c'est la perception des objectifs... Propos recueillis par G.R.M
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