POUR la Banque mondiale, le potentiel d’exportation du Gabon est encore largement inexploité, même au regard du capital et du travail disponibles.
Pour accélérer la diversification de sa base productive, la Banque préconise au gouvernement gabonais plusieurs approches. Il s’agit de développer les capacités de production nationales et un climat d’investissement attractif et transparent. Mais aussi d'améliorer la qualité et réduire le coût des services d’infrastructures et de l’énergie.
Concrètement, il s’agit par exemple, de développer des plateformes logistiques à Libreville et à Ndjolé; de créer un comité de pilotage de la facilitation de la logistique ; de mettre en place un guichet unique électronique à l’importation ou encore supprimer les redevances du Conseil gabonais des chargeurs pour le BIETC et autres prélèvements qui ne sont pas justifiés par une réelle valeur ajoutée au commerce import-export. Le rapport préconise également de définir un nouveau cadre institutionnel pour la période post concession à la SEEG/VEOLIA.
Il faut également renforcer le cadre réglementaire et institutionnel de la promotion des exportations. Ceci en procédant à l’évaluation de l’impact des instruments existants, et en développant des programmes actifs favorisant un effet d’entraînement de la Zes de Nkok sur les PME locales.
MSM
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