L'actuel ministre de la Pêche et de la Mer avait prévenu les pêcheurs clandestins qui écument la Zone économique de pêche gabonaise. Le gouvernement gabonais va être ferme. Des Chinois viennent de tomber dans les mailles de la Brigade de surveillance de l'Agence des parcs nationaux. Des sanctions exemplaires vont tomber !
Intraitable sur les questions de pêches illicites qui privent les Gabonais du poisson pêché dans ses eaux maritimes et l'Etat de recettes fiscales, le ministre de la Pêche et de la Mer, Prisca Koho Nlend s'est rendue hier dimanche, à la mi-journée, à bord du navire La Pasqua. Là, trois Chinois et six collaborateurs africains s'exprimant en espagnol ont été trouvés. La Pasqua a été arraisonné, la veille, en pleine aire protégée marine, près de l'Ile Mbanié. Avec une cargaison de poissons. Un boulot exécuté par l'Unité de surveillance de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Les indélicats sont des récidivistes. C'est la quatrième fois que le navire est pris la main dans le sac. En infraction. Comme ce fut le cas en 2016, en 2017, en 2018, années où l'équipage a été sommé de payer des amandes d'en moyenne 50 millions de francs. Cette fois, le ministre de la Pêche estime qu'il faut des sanctions dissuasives atteignant si possible, la peine maximale de 300 millions de francs. Pour ce faire, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a été saisi hier à la mi-journée.
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