C'est le dernier jour du préavis de grève annoncé par les organisations professionnelles des secteurs pétrole et activités connexes, eau et électricité. Au cours d'un point de presse samedi, elles ont suspendu leur menace d'entrer en grève à l'ouverture du dialogue entre elles et le gouvernement.
Regroupées au sein de celles-ci, les syndicats dont ceux " des travailleurs du secteur eau et électricité " (Syntee+) et " des employés et ex-employés retraités du pétrole et activités connexes " (Seerpac) ainsi que l'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) avaient fait parvenir un préavis de grève à la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda dont la lecture faisait apparaître des points de revendications. Leur satisfaction urgente devant permettre aux partenaires sociaux d'abandonner leurs prétentions.
Les points constituant le cahier des charges portent exclusivement sur les mesures édictées par le gouvernement concernant le Covid-19 : " suppression du pass sanitaire " ; " suppression de l'augmentation du coût du test PCR " ; " suppression de toute mesure discriminatoire à l'égard des non-vaccinés, sachant que les vaccinés demeurent des vecteurs du coronavirus " ; " clarification par le gouvernement sur le caractère non obligatoire du vaccin Covid-19 en République gabonaise, au regard des dérives constatées çà et là dans les entreprises où les travailleurs sont empêchés d'accéder à leurs postes de travail s'ils ne sont vaccinés ".
C'est surtout l'absence de dialogue qui préoccupe ces organisations professionnelles : " Aussi, invitons-nous le gouvernement à privilégier le dialogue et à ouvrir des discussions pour une recherche de solution dans un cadre apaisé ; et ce, dans l'intérêt supérieur de l'État dont l'économie pourrait être davantage mise à mal".
E. NDONG-ASSEKO
Libreville/Gabon