LES administrateurs de l'Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon (Onsfag) ont tenu, les 2 et 3 août derniers, leur premier Conseil d'administration de l'année 2022. Dirigés par Emmanuel Jean Didier Biye, président du Conseil d'administration (PCA) de cet organisme public, les travaux ont été dominés par la question des ressources de l'Onsfag. Ainsi est-il apparu, après l'examen financier des comptes de l'exercice précédent et ceux du premier semestre de l'année en cours, la nécessité pour l'Office de disposer de ressources pour équilibrer son budget de fonctionnement. "Nous allons encore tendre la main au gouvernement pour obtenir effectivement une subvention d'équilibre", a confié le PCA de l'Onsfag.
Ayant pour mission d'assurer la mise en œuvre des mesures de sûreté et de facilitation de l'aviation civile, l'Office est censé disposer de ressources composées à plus de 80 % de la redevance sur les passagers. Or, ses comptes ont fortement été impactés, deux ans durant, par les mesures restrictives du gouvernement pour lutter contre la Covid-19. L'Onsfag ayant dû composer avec cette réalité, tout en bénéficiant d'une heureuse subvention de l'État. Ce qui lui a permis de stabiliser quelque peu ses ressources. Si l'activité aéroportuaire reprend lentement, il y a que la structure a encore besoin de moyens, selon son PCA.
Au-delà de l'assistance sollicitée de l'État, elle pourrait être tentée d'augmenter la redevance perçue sur les passagers. En attendant de recouvrer, auprès de ses clients, des créances se situant entre 300 et 400 millions de francs.
G.R.M
Libreville/Gabon