Ces ministères techniques, sur lesquels le gouvernement a fondé ses priorités, portent une responsabilité quant à une sortie éventuelle de la crise économique, et une relance de la croissance durable et inclusive. Dans son discours à la Nation, le chef de l'Etat décline quelques secteurs susceptibles de porter cette restructuration de l'économie productive et hisser la croissance : l'agriculture, l'industrie (transformation des matières premières), les PME (artisanat), la production immatérielle (musique, danses, rites, art), le tourisme et l’hôtellerie (gastronomie).
Le chef de l'Etat a insisté sur la productivité de l'appareil administratif et au génie des membres du gouvernement, qui doivent tenir compte du temps du secteur privé. En d'autres termes, les effets de communication, ainsi que les mesures cosmétiques doivent servir de relais au déploiement d'actes concrets, à fort impact sur l'économie réelle et le bien-être collectif. Les gestionnaires des projets sont ainsi invités à faire le choix de ceux débouchant sur le bien-être collectif; celui de la majorité des Gabonais, au détriment des projets qui entretiennent la pauvreté des familles modestes.
Enfin, pour des résultats durables, les départements ministériels doivent arrimer leurs programmes à l'esprit des 21 directives contenues dans la résolution du sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Cémac, du 23 décembre dernier, à Yaoundé. A titre d'exemple, la résolution 2 insiste sur les axes de la politique nationale de relance de l'économie : politique budgétaire adéquate, politique monétaire appropriée.
Au niveau de la sous-région, on parle, en effet, de réformes structurelles, d'échanges commerciaux sous-régionaux, de coopération fiscale internationale, etc.
I. M'B.
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