Financée à hauteur de 50 milliards de francs par la Banque mondiale, l'initiative PDIL 2 semble bien partie. La remise officielle des lots aux entreprises adjudicataires dans le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Ivindo, est l'amorce de la phase d'exécution dans l'arrière-pays.
D'une durée de 5 ans (2016-2021), le Projet de développement des infrastructures locales phase 2 (PDIL2), financé sous forme de prêt par la Banque mondiale, poursuit son déploiement dans l'arrière-pays. Actuellement en mission à Oyem pour le lancement des travaux, la coordination a, auparavant, séjourné à Makokou pour la même opération.
Dans le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Ivindo, elle a procédé à la remise des chantiers de pavage et d'assainissement du réseau, retenus à cet effet. Selon les données techniques, ce réseau concerne 8 rues réparties en 3 lots, pour un linéaire global de 2 360 mètres. Ces rues recevront un revêtement en pavés de 11 cm d'épaisseur avec, notamment, des fosses bétonnées, des caniveaux de 40 cm sur 40, des cuvettes et autres bordures.
La durée d'exécution accordée aux entreprises adjudicataires est de 10 mois. L'ensemble des lots représente un marché de 1 milliard 673 millions 660 mille francs CFA.
Pierre Mounanga, coordonnateur national du PDIL 2, a assuré que toutes les sociétés enrôlées dans le projet vont effectivement se déployer sur les sites retenus, et des missions de contrôle sont programmées. "Étant donné qu'il s'agit d'un projet de développement intégrant les populations, il devrait être question, pour les entreprises, de faire primordialement appel à la main-d’œuvre locale", a-t-il précisé.
Styve Claudel ONDO MINKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie
maixant.moussavou
