Selon la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, à fin juin 2021, la production nationale de pétrole brut a reculé de 11,5%, pour se situer à 4,96 millions de tonnes métriques (36,27 millions de barils).
L’observation des quotas de l’Opep+ (couplé au déclin de la production des champs matures) explique pour l’essentiel ce repli.
Cette tendance baissière a été amorcée depuis le troisième trimestre 2020, début de l’observation des mesures de l’Opep par les compagnies gabonaises.
Après un rebond au dernier trimestre 2020 (+2,5%), la production a amorcé une nouvelle phase baissière en début d’année, se contractant de 4,6% au premier trimestre 2021 et de seulement 0,3% au second trimestre
Parallèlement, les exportations ont suivi la même tendance décroissante, soit -14,9% à fin juin pour s’établir à 4,38 millions de tonnes métriques, en dépit de la reprise la demande mondiale, suite à la levée progressive des contraintes imposées par la pandémie du coronavirus.