Les petits opérateurs économiques sont parmi ceux qui subissent les pertes les plus lourdes depuis la mise en application des mesures barrières face à l'épidémie à coronavirus, qui se propage dans notre pays. Des commerçants sur les marchés aux tenanciers de petites épiceries du quartier, des cris de détresse commencent à se faire entendre.
En raison du couvre-feu décrété à partir de 18 heures, chaque jour, à partir de 14 heures ces opérateurs économiques doivent arrêter leurs activités, pour ne les reprendre que le lendemain à 6 heures du matin. Une situation qui a des conséquences négatives sur leur chiffre d’affaires. "Ma marchandise que j’avais là a pourri. Vous voyez, la table est presque vide. Ce n’est pas parce qu’il y a les clients, mais parce que j’ai été obligé de jeter la marchandise qui a pourri. Surtout les fruits et les légumes qui ne peuvent pas faire une semaine ou deux jours. La recette n’est plus la même", s’est plainte une commerçante.
Tout comme les travailleurs de nuit ne parviennent plus, eux non plus, à exercer leur activité. Le couvre-feu en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin interdit toute présence hors de son domicile. Le lavage et le gardiennage des voitures ne peuvent plus se faire la nuit. Ces opérateurs comptent s’organiser au cours de cette semaine pour reprendre leur activité.
D'ailleurs, ils ont décidé de demander aux autorités municipales de leur délivrer une autorisation spéciale pour reprendre du service.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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