Avec cette décision salutaire en période de crise, il reste, aujourd’hui, au gouvernement d’annoncer officiellement quelles sont les structures qui sont appelées à disparaître ou à fusionner. Et à évaluer les gains financiers, c’est-à-dire les économies réalisées à l'issue de ces suppressions.
ELLES étaient déjà, pour la grande majorité, en sursis depuis qu’une commission technique mise en place en octobre 2017 avait décidé de scruter les missions et les actions de chacune d’entre elles afin de déterminer leur réelle utilité et leur apport pour une meilleur efficacité de l’action de l’administration.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat Brice Laccruche Aliangha avait même initié une série de rencontres avec les responsables de ces structures pour « savoir qui fait quoi exactement ». Le couperet est finalement tombé lors du Conseil des ministres du 29 juin dernier, créant un séisme chez les patrons et les agents affectés dans ces administrations parallèles considérées par beaucoup comme des doublons inutiles, inefficaces et surtout budgétivores.
Face aux besoins pressants de réduction des charges de l’Etat, et de rationalisation de l’action publique, l’exécutif a décidé de supprimer la moitié de ces agences créées lors du 1er septennat du chef de l’Etat.
Une nouvelle globalement bien accueillie dans l’opinion tant leur existence et leur fonctionnement ont longtemps divisé députés et sénateurs.
Maxime Serge MIHINDOU
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