Après une première phase d’exécution des travaux de réhabilitation de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), les entreprises en charge du dossier ont ralenti le rythme.
Pour tenter de comprendre les raisons du ralentissement des travaux, qui rentrent dans le cadre du financement par le fonds PID/PIH, le ministre du Pétrole, Marcel Abéké et son collègue de l’Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone et les responsables de Mika Services ont eu une séance de travail la semaine dernière.
« Nous avons eu une réunion concernant l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’USTM. Pour rappel, sur les très hautes instructions du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, l’entreprise Mika Servives a été commis à la tâche pour reprendre et achever ce chantier. Compte tenu du ralentissement observé dans l’exécution des travaux, nous avons jugé utile de nous retrouver pour faire un point. Les travaux sont aujourd’hui bien avancés et il est question d’atteindre l’achèvement. Nous avons bon espoir que les délais annoncés pour la fin des travaux seront respectés. Malgré des taux d’exécution à 75% et 84%, l’idée est d’évoluer assez rapidement », a expliqué Pr Hervé Ndoume Essingone.
Du côté de Mika Services, qui entend rentrer dans les délais impartis par les autorités de la transition, cette réunion a permis de lever les équivoques.
« Nous avons la charge d’assumer le règlement des entreprises sous-traitantes. Nous avons travaillé pour voir comment débloquer les crédits afin de finir très rapidement le chantier qui nous a été confiée. Nous déplorons le fait qu’il y ait des entités extérieures au comité tripartite qui ont donné d’autres directives, ce qui a occasionné un retard, d’où l’importance de la réunion », a expliqué l’Administrateur directeur général de Mika Services, Patrice Revangue Zavrosa.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon