Le directeur général de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), Alain Patrick Kouma, a décliné le plan d'urgence arrêté par son entreprise pour le compte du 2e trimestre 2020.
C'était à la faveur d'un café-presse organisé, hier jeudi, dans un hôtel de la place. Il s'agit d'un investissement colossal de 13 projets à déployer dans le Grand Libreville et dans l'arrière-pays, et dont le montant global se chiffre à 11 milliards de francs.
De fait, ces projets entrent dans le cadre du renforcement des équipements d'exploitation de la société. Le DG de la SEEG a relevé que 9,5 milliards seront investis dans le volet de l'eau et 1,5 milliard dans celui de l'électricité. L'exécution des travaux de ce plan d'urgence coûtera en moyenne 2 milliards de francs par mois. Et Alain Patrick Kouma de rassurer : "La réalisation de ces projets suit un planning d'exécution rigoureux. Les premières mises en service des nouvelles unités de production sont effectives depuis le mois de juillet 2020."
À terme, ce plan d'urgence permettra de soulager, en eau, 50 000 foyers sur l'étendue du territoire national. Mieux, la SEEG indique que 200 000 habitants mal ou non desservis en eau potable seront effectivement approvisionnés au quotidien. Mais aussi que l'amélioration de la desserte en électricité à Akanda, Libreville et Owendo impactera 4 000 clients. Soit plus de 16 000 habitants.
"Notre objectif est d'acter les exigences des plus hautes autorités, en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Nous avons la capacité de réaliser ce plan d'urgence qui rétablira la confiance perdue auprès de certains clients", a souligné le DG de la SEEG.
Styve Claudel ONDO MINKO
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