Mais qu’est ce qui ne va pas avec les travaux d’aménagement de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville ?
Initialement prévue pour janvier 2023, puis juillet 2023, ensuite reportée à décembre 2023 pour être une nouvelle fois décalée pour février 2024, cette infrastructure routière censée désengorger l’unique voie d’entrée et de sortie de la commune d’Akanda n’est toujours pas livrée.
Pourtant la société indienne Afcons, chargée de l’exécution du chantier, assure que la voie est achevée à… 90 %. Mais qu’un détail, pratiquement anodin, bloque la livraison finale du chantier.
En effet, aux difficultés liées notamment à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction qui ont justifié les derniers retards, c’est un problème administratif qui empêcherait l’ouverture de la voie aux automobilistes, indique l’entreprise.
D’après nos investigations, renforcées par de nombreuses correspondances entre GSEZ Airport et l’ANUTTC, un compatriote nommé Assum Ndong revendiquerait la propriété d’une parcelle située dans la zone dite "zone de forêt inondée" se trouvant quasiment dans l’emprise stratégique de la voie.
Ce dernier réclamerait plusieurs millions de francs de dédommagement en raison, dit il, des investissements consentis sur cette parcelle.
Seulement après vérification par GSEZ de la parcelle litigieuse auprès des services de l’ANUTTC, il en ressort que ce dernier n’est, en réalité, détenteur d’aucun titre de propriété et ne dispose d’aucun droit opposable sur ce lopin de terre.
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Maxime Serge MIHINDOU
Libreville/Gabon