Stan habite derrière l'École normale supérieure (ENS), dans la zone dite “Épicerie” baptisée “Impasse Ernest Zorobabel Tomo” à la suite de l'opération d'adressage de la ville de Libreville par le Conseil municipal. Cet habitant pense dans son fort intérieur que la vie n'est plus “rose dans notre zone.
Si rien n'est fait, plus personne n'aura envie d'y vivre”. Ce dernier fait ainsi allusion au mauvais état de la voie d'accès et au manque d'eau potable dans les ménages il y a bien longtemps déjà. Une réalité qui suscite de nombreux commentaires dans ce quartier du 1er arrondissement plutôt peuplé.
Certains criant même à l'abandon de celui-ci par les pouvoirs publics. Devrait-on les blâmer quand, sur le terrain, rien ne semble fait pour essayer d'améliorer l'état de la rue qui mène au quartier ? Ici, en effet, l'on se croirait sur une piste d'éléphants ou encore une véritable porcherie.
La latérite, complètement rasée au fil des ans, a laissé place à des nids de-poule et autres crevasses sur pratiquement tout le linéaire de cette voie. Une situation regrettable qui n'arrange pas les conditions de vie des populations et donne ainsi du f il à retordre aux usagers de la route.
D'autant plus qu'en temps de pluie, les eaux charrient et emportent toutes les ordures qu'elles rencontrent sur leur passage avant de se répandre sur une bonne partie de la voie.
Puis, elles stagnent là pendant des heures voire des jours. Conséquence : la ruelle conduisant à l'Épicerie se transforme en une déchetterie à ciel ouvert.
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Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon