Tels sont les deux grands points inscrits à l'ordre du jour du 17e sommet ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) qui se tient aujourd'hui par visioconférence. Restrictions dictées par le nouveau coronavirus oblige ! Une rencontre de haut niveau, animée par le numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la CEEAC.
Historique ! Une épithète qualifiant la rencontre des chefs d'État et de gouvernements des onze États membres de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC). Après un travail de longue haleine, la réforme institutionnelle de la CEEAC est désormais effective. Une mission confiée au président en exercice, Ali Bongo Ondimba, en 2015, au sommet de N'Djamena par ses pairs. Laquelle mission a été, pour ainsi dire, remplie avec maestria par ce dernier.
En atteste le passage du secrétariat général, géré jusque-là par Ahmad Allam-mi, à la nouvelle Commission (dont le ou la responsable sera connue aujourd'hui. Conformément au principe de rotation par ordre alphabétique), tel que préconisé dans le Traité révisé de la CEEAC, ratifié par sept États sur les onze que compte l'organisation.
Pour joindre l'acte à la parole, les chefs d'État vont également procéder à la nomination des membres de ladite Commission. Un travail, il faut le reconnaître, qui a été laborieux au regard de deux grands écueils : la ratification par les États membres du Traité révisé et l'apurement des contributions.
Seuls six États membres (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, Rwanda et Guinée Equatoriale) se sont acquittés de cette double exigence. Conséquence : les ministres des Affaires étrangères qui ont préparé le terrain aux chefs d'État ont convenu d'un accord politique.
Yannick Franz IGOHO
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