CONFORMEMENT à leurs attributions, les juges constitutionnels ont auditionné, mardi dernier, au palais de la Constitution, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Séraphin Moundounga.
Il s'est agi pour eux de cerner les contours du projet de règlement du CESE de la Transition, dernier né des organes de la Transition. En orientant tout particulièrement leurs interrogations autour des dispositions des articles 42, 44, 81 et 82 de ce texte. Lesquels définissent et précisent, entre autres, la durée des sessions ordinaires et extraordinaires, les modalités de désignation de ses membres, énoncent et consacrent le principe de l'autonomie administrative et financière du CESE de la Transition. Un exercice visant à leur permettre de s'assurer de la conformité dudit projet à la Charte de la Transition et à la Constitution du 26 mars 1991.
En tout état de cause, Sérépahin Mondounga, s'est fait fort, tout naturellement, d'apporter des éclaircissements aux interrogations des uns et des autres en mentionnant notamment l'esprit dans lequel ce projet de texte a été élaboré. Avec la volonté affirmée de coller aux enjeux actuels et de permettre au CESE, assemblée consultative par excellence, de pleinement jouer et assumer son rôle dans le processus amorcé dans notre pays depuis le 30 août dernier. En émettant des avis, rapports et recommandations pertinents sur des problématiques économiques, sociales, culturelles, environmentales, etc. Quoi qu'il en soit, les juges constitutionnels devraient se prononcer dans les tout prochains jours.
J.K.M
Libreville/Gabon