Au stade d'Angondjé où se tient le Dialogue national inclusif (DNI), les travaux vont bon train. Mieux les échanges ont véritablement atteint leur vitesse de croisière, alors que la deuxième semaine de la grand-messe nationale tire à sa fin.
Pour preuve les douze (12) sous-commissions ont toutes bouclé l'examen des 38 140 contributions émanant de l'ensemble du territoire national et de la diaspora.
Pour l'heure les panélistes finalisent la rédaction des rapports sectoriels, avant leur validation en séances plénières dans les mêmes sous-commissions. Lesquelles plénières débuteront ce week-end comme indiqué dans l'agenda du bureau du DNI.
Une étape préliminaire à l'examen minutieux qui sera effectué dans les trois (3) grandes commissions desdites assises, à savoir "Politique", "Économie" et "Sociale", à partir de la semaine prochaine.
Après deux semaines d'intenses débats, les craintes relatives au non-respect du calendrier, émises par certains commissaires et autres observateurs avant et pendant les débats en sous-commissions, sont désormais dissipées.
En témoigne la progression générale de la grand-messe nationale. Une tâche loin d'être une sinécure, si l'on se réfère aux deux jours fériés enregistrés et à la masse de contributions à examiner. Nolens volens les participants ont fait montre de célérité et d'abnégation. D'où la satisfaction du bureau du DNI, notamment son porte-parole, Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mve.
D'ailleurs, l'évêque se réjouit, toutes les fois que l'occasion se présente, de ce "qu'aucun heurt ou incident majeur n'ait été enregistré depuis l'ouverture des travaux", tout en saluant la courtoisie des échanges en dépit de quelques éclats de voix et autres débats très houleux. Non sans marteler que : "Les Gabonais écrivent sur des pages blanches la nouvelle histoire de leur pays".
Après cette première phase du DNI, reste désormais aux commissions et au bureau de suivre la cadence, impulsée par les sous-commissions.
Yannick Franz IGOHO
Libreville/Gabon