APRÈS quatre (4) années d'absence due à des fonctions administratives (gouverneur de la province du Haut-Ogooué), le secrétaire général adjoint 3 du Parti démocratique gabonais (PDG) Éloi Nzondo, a fait samedi dernier son come-back dans le 3è arrondissement de Libreville. En présence du Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, de plusieurs membres du gouvernement et de sa base politique, Éloi Nzondo en a profité pour inaugurer sa "permanence politique" installée à Petit-Paris.
Dans son discours aux allures de prêche, il a remercié tous et chacun. Avant de préciser à ceux qui l'ignorent ou ont tendance à l'oublier, que personne ne peut faire gagner le président seul, mais "nous tous ensemble". Faisant allusion au prochain scrutin présidentiel, M. Nzondo a déclaré : " La bataille de la présidentielle qui s’annonce sera difficile et rude. Nous avons besoin de tous les doigts de la main." Si Éloi Nzondo exprime sa reconnaissance à ses soutiens qui l'aident à braver les coups politiques dont il est l'objet, à ses pourfendeurs, il a un message : " Ce n'est pas en voulant tuer les autres au passage qu'on évolue. La position que vous avez ne vous permet pas d'écraser les autres…" Et l'homme de promettre de porter à la connaissance de la hiérarchie les besoins du 3e arrondissement. Et Bilie-By-Nze de dire à son "cadet" être fier de lui. Rappelant ensuite à chacun que le Gabon appartient à tous. Et pour le bâtir, il y a 3 piliers : " le patriotisme, le pragmatisme, la proximité". Une proximité que pratique avec succès Éloi Nzondo, a-t-il souligné.
Line R. ALOMO
Libreville/Gabon