DANS une déclaration lue hier par le premier vice-président du Parti social démocrate (PSD), Didier Taba Ondounga, le bureau exécutif de cette formation politique de l'opposition a vigoureusement dénoncé ce qui, selon l'orateur, s'apparente à un “scandale politique qui s'annonce”. Allusion faite au non-versement de la subvention des partis politiques par le gouvernement, alors que les élections législatives partielles se profilent a l'horizon. Ce, conformément à la loi sur les partis politiques en République gabonaise.
De fait, a souligné l'orateur, l'article 52 de ladite loi dispose que “l'État a l'obligation d'accompagner les partis politiques légalement reconnus et représentés au Parlement par au moins un député ou un sénateur, ou disposant au moins d'un élu”. Pour la formation politique présidée par Pierre-Claver Maganga Moussavou, le pouvoir en place fait à sa guise en ne respectant pas “la loi consensuelle mise en place afin de conforter et d'apaiser notre vivre-ensemble dans une démocratie relativement lénifiée”.
Ce dernier d'ajouter que “le PSD estime que dans de telles conditions, une démocratie dont l'équilibre n'est pas garanti, ne peut se targuer de prôner l'égalité des chances qui, dans cette optique, devient un slogan creux”. Non sans attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale “sur cette forme immonde de violence qui pourrait aboutir à une déflagration sociopolitique”. Il faut noter que la subvention des partis politiques et pourtant prescrite par la loi au Gabon n'a plus été versée aux ayants droit depuis plusieurs années déjà.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon