Selon une loi non écrite, mais jusque-là en vigueur, l'hôtel de ville devrait être prochainement dirigé par un élu du Parti démocratique gabonais (PDG) issu de la communauté fang ou mpongwe de l'Estuaire. Sera-t-il encore le cas cette fois ?
Sous réserve de la confirmation des résultats des élections locales par le Conseil d’État, le Parti démocratique gabonais (PDG) devrait obtenir la majorité des conseillers municipaux à Libreville. D'autant que, hormis le 6e arrondissement où la liste conduite par Frida Éliane Midoungani est arrivée en première position avec neuf conseillers, partout ailleurs, cette formation politique est arrivée en tête en raflant soixante-dix-sept sièges sur cent trente-et-un. Et, selon toute vraisemblance, le prochain maire de la capitale gabonaise devrait être issu de ses rangs.
Pas sûr qu'à cette occasion le parti au pouvoir ait besoin, comme par le passé, de son traditionnel allié, le Centre des libéraux réformateurs (CLR), pour désigner celui ou celle qui sera appelé à diriger la première ville de notre pays pendant les cinq prochaines années. Vu que le rapport des forces est largement en faveur du PDG. À en juger notamment par la performance réalisée par cette écurie au 3e arrondissement de Libreville, le plus grand de la cité, fief du CLR, où vingt-deux des vingt-neuf conseillers municipaux sont encartés à Louis.
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