PLUS un jour ou presque ne passe désormais sans que la saga du Rassemblement héritage et modernité (RHM), devenu entre-temps Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), ne connaisse de nouveaux rebondissements
PLUS un jour ou presque ne passe désormais sans que la saga du Rassemblement héritage et modernité (RHM), devenu entre-temps Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), ne connaisse de nouveaux rebondissements.
La preuve vient à nouveau d'être apportée par la réunion du Bureau politique du RPM organisée le week-end écoulé. L'une des décisions majeures de cette rencontre est l'exclusion de Michel Menga M'Essone. Une sanction prise à l'unanimité par les membres du Bureau politique du RPM. Lesquels accusent l'intéressé de s'être "rendu coupable d'activité contraire aux intérêts du parti ainsi que d'intelligence avec l'adversaire". Une décision motivée, d'une part, par son entrée, et ce de façon unilatérale au gouvernement. Et d'autre part, par la tenue du récent "Congrès de clarification".
Autre cadre à n'avoir pas échappé aux foudres du Bureau politique : Serge Maurice Mabiala. Le député du 1er arrondissement de Mouila a écopé la même sanction que Michel Menga M'Essone. Il lui est reproché d'avoir pris part au "Congrès de clarification" ainsi que son élection au poste de secrétaire exécutif du RHM. Au regard de la tournure des événements, le moins que l'on puisse dire est que ce n'est pas demain qu'Hugues Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga M'Essone, tous deux cofondateurs du RHM, vont fumer le calumet de la paix.
Yannick Franz IGOHO
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