question de la santé du président de la République, Ali Bongo Ondimba, s'est invitée au Sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Éthiopie.
Si le président en exercice de l'UA, le numéro un rwandais, Paul Kagame, et les autres chefs d'Etat et de gouvernement ont souhaité un ''prompt rétablissement'' à leur homologue gabonais, un communiqué bref de l'institution panafricaine, signé de son président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, appelait au «strict respect de l'ordre constitutionnel» au Gabon.
Ainsi, parmi les sujets évoqués lors du récent sommet des chefs d'Etat de l'UA en Éthiopie, figurait celui de la santé du président Ali Bongo Ondimba. C'est dire tout l'intérêt que les dirigeants africains portent à la santé du numéro 1 gabonais, et à la stabilité de notre pays.
D'ailleurs, le même jour, l'UA, à travers un communiqué relatif au Gabon, tout en se disant y être attachée, a appelé les différents acteurs politico-institutionnels gabonais au "strict respect de l'ordre constitutionnel". Cette sortie du président de la Commission de l'UA faisait également suite à celle, mercredi dernier, de la Cour constitutionnelle dont la décision d'introduire un alinéa à l'article 13 de la Constitution pour permettre au vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, de présider, en l'absence du chef de l'Etat, un Conseil des ministres, vendredi dernier. Laquelle décision a été diversement appréciée par les acteurs politiques et ceux de la société civile gabonaise.
J.O.
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