L’Union
L’Union. Candidat du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), vous venez d'être élu avec 54,33% des suffrages, devant le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Mengue Meye, qui n'a obtenu que 45,67%, au second tour les élections législatives dans le deuxième siège du département du Woleu, notamment dans le canton Ellelem. Quel sentiment vous anime au sortir de ce scrutin ?
Edgard Owono Ndong : Je tiens déjà à remercier les populations du canton Ellelem. Pour moi, cette élection va dans le sens d’une lutte que j’ai commencée depuis longtemps. Cette lutte ne pouvait pas se terminer positivement pour nous, si l’on n’est pas présent dans les organes de gestion du pays, notamment les institutions. Je voudrais amener les populations du canton Ellelem à comprendre qu’on a commencé une lutte pour l’alternance dans notre pays et chacun fait sa part de boulot. Et, c’est certainement un processus qui aura une fin, soit maintenant, ou plus tard. Mais, pourvu qu’on ne recommence pas éternellement la roue. On n’a donc pas besoin d’avoir les gens dans les institutions, pour continuer cette lutte. C’est le sens de mon combat.
Lors du premier tour de ce scrutin, votre adversaire avait pris une avance considérable sur vous au niveau des suffrages. Comment avez-vous fait pour renverser cette tendance au second tour ?
C’est certainement une logique personnelle de management. Il est vrai qu’au premier tour j’étais en ballotage défavorable avec moins de 150 voix. J’étais aussi conscient que les deux candidats qui me suivaient, notamment l’indépendant et celui du parti Les Démocra... Propos recueillis par PME
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