La Ligue nationale de football féminin (Linaffem) a tenu sa 2e assemblée générale ordinaire samedi dernier au Palais des Sports de Libreville.
La question de l’organisation du championnat national de D1 et la présentation des rapports d'activités de la saison dernière étaient à l’ordre du jour de cette rencontre.
Au cours desdits travaux, les 14 délégués ont fait observer que l’État a du mal à mettre à la disposition des clubs les moyens financiers nécessaires à l'organisation du championnat d'élite dames.
L'absence de soutien financier de la part des pouvoirs publics a d'ailleurs entraîné une accumulation de dettes qui met en péril l’avenir de la Linaffem.
"Nous avons eu des travaux très intéressants. Les procès-verbaux de l’assemblée dernière ont été validés. Nous avons eu donc le rapport d’activités qui a été aussi approuvé. Maintenant, nous sommes passés au bilan financier qui ne contient que des prêts de la part de la Linaffem parce que nous n’avons pas eu de financement depuis le début de nos activités", déplore Odile Andrée Ossawa, la présidente de l'entité féminine.
Avant d'aborder l'autre point critique qu'est la localisation de la Linaffem. Avant de relever : "Nous n’avons toujours pas de siège. Nous avions déjà été installées à Angondjé, au stade de l’Amitié, mais nous sommes parties de là parce qu’il y avait des problèmes d’électricité".
Face à ces deux situations, les présidents de clubs appellent à une prise de conscience et à une action immédiate des autorités publiques gabonaises.
Prosper Sax NZE BEKALE
Libreville/Gabon
Digital Sonapresse
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