Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comme lundi dernier, le procès Aba'a Minko n'a pu connaître son épilogue hier. En raison du couvre-feu qui intervient à partir de 18 heures, la Cour criminelle spécialisée a dû suspendre à nouveau l'audience à 15 heures. Ce, pour permettre à tout le monde de rentrer tôt. Mais le tour de la question avait déjà été fait.
C'est ainsi que le ministère public a requis la réclusion criminelle à perpétuité, sans possibilité de circonstances atténuantes, à l'encontre d'Aba'a Minko parce que, d'après lui, les faits reprochés à l'accusé sont parfaitement constitués. Et graves.
S'agissant des présumés complices de ce dernier, le maître des poursuites a requis la relaxe pour les uns, et des peines moins lourdes pour les autres. Les plaidoiries des conseils des inculpés ont toutes tourné autour de l'acquittement au bénéfice du doute, à défaut de peines légères.
C'est donc ce matin que le verdict sur cette affaire sera connu.
ENA
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