Un incendie d'une rare violence a ravagé plusieurs habitations et commerces, lundi dernier à Alibandeng, un quartier du 1er arrondissement de Libreville. Yvonne Ekomie Ekang, une maman de 72 ans à la retraite, a perdu tous ses biens immobiliers dans les flammes.
C'est, se lamente-t-elle "toute ma vie, mes économies et tout ce qui me restait après mes années de travail." Il en est de même pour plusieurs de ses voisins détenteurs d'activités génératrices de revenus (AGR), telles que salons de coiffure, cafétéria, prêt-à-porter, snack-bar, salle de fitness, etc. Eux aussi n'ont rien récupéré du brasier.
Si l'on ne déplore aucune perte en vies humaines, il faut avouer que ce sinistre a plongé les victimes dans la précarité. Les faits se sont produits vers 14 heures.
C'est un garçon de 11 ans, Erly, qui, le premier, constate une fuite de fumée de la chambre d'Yvonne Ekomie Ekang, sa grand-mère. Sans tarder, il court l'aviser. L'un des fils de la septuagénaire défonce la porte de la chambre et découvre que le plafond est en feu. Les flammes se propagent vite, touchant une grande partie des édifices commerciaux situés dans le périmètre immédiat.
Les premiers efforts déployés par le voisinage pour circonscrire les flammes n'ont servi à rien. Il a fallu attendre l'arrivée mais tardive des soldats du feu pour combattre ce violent incendie. Sauf que ceux-ci étaient confrontés au problème d'approvisionnement en eau. Au point que les Éléments français au Gabon, proches du foyer incandescent, ont dû leur prêter main-forte.
IMM
Libreville/Gabon