En se rendant à Medoumane dans le but de s'approvisionner en munitions de chasse, Jean-Joël Ndong était loin de se douter qu'il ne regagnerait pas Nkok-Doume. Son corps a été retrouvé entre ces deux villages. Les criminels présumés ont du reste sectionné, entre autres, ses organes génitaux.
LES éléments de la brigade de gendarmerie de Setrag, à Ndjolé, sont actuellement sur les dents, pour tenter de résoudre le crime qui a eu lieu à quelques encablures de cette localité, chef-lieu du département de l’Abanga-Bignè, le vendredi 11 mai 2018.
En effet, le corps de Jean-Joël Ndong, Gabonais de 37 ans, a été retrouvé gisant sur le bitume au beau milieu de la chaussée, entre les villages Nkok-Doume et Medoumane.
De précieux indices laissent penser qu’il pourrait s’agir d’un homicide à but fétichiste, couramment appelé crime rituel. En effet, les parties intimes du défunt ont été sectionnées, puis emportées par des individus non encore identifiés.
Une source proche de l'enquête raconte qu'il est environ 23 heures, ce vendredi 11 mai, lorsque la gendarmerie de Setrag est informée d’une découverte macabre par des usagers de la route. La scène du drame est à quelque 29 km de cette brigade. Aussi, une équipe d’Officiers de police judiciaire (OPJ) se rend-elle sur les lieux, pour le constat d’usage.
Sur place, le spectacle qui s'offre aux yeux des agents est des plus horribles: un corps complètement déchiqueté gisant sur le bitume.
« Le macchabée a été disposé à un endroit très stratégique de la route, pour que la plupart des véhicules puissent rouler sur lui. Ce qui aurait dû accréditer la thèse de l’accident de prime abord», indique une source militaire proche de l’investigation...
SCOM
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