SELON une source proche du dossier, les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi 17 septembre 2022 au quartier Mveze 2 dans la commune de Bitam, chef-lieu du département du Ntem. Ce jour-là, aux environs de minuit, le nommé Edery-Stanel Abessolo Allogho, 25 ans, élève dans un lycée de la localité, quitte son domicile situé de l'autre côté de l'aéroport de la ville pour se rendre chez sa petite amie, P. N. M. avec laquelle elle entretient une relation amoureuse depuis deux ans.
De cette liaison est d'ailleurs né un enfant de sexe masculin âgé aujourd'hui de 3 mois. But de ce déplacement : remettre les effets achetés pour le nouveau-né. Mais contre toute attente, il lui est interdit d'accéder à la chambre de son amie. Intrigué par cette attitude inhabituelle, Abessolo Allogho décide donc de s'y introduire de force. Y étant, quelle n'est pas sa surprise de trouver allongé sur le lit de sa copine, le nommé L.-F. O. O., 20 ans, celui-là même qu'il soupçonnait depuis un certain temps d'entretenir une relation coupable avec cette dernière. Irrité par ce qu'il considère comme un manque flagrant de considération, le père du nourrisson va entrer dans une colère noire qui va le conduire à rosser d'abord copieusement sa copine devant son rival, estimant que cette dernière met la vie du bébé de 3 mois en danger, avant de décider à regagner son domicile.
Mais chemin faisant – et la colère étant mauvaise conseillère – il va rebrousser chemin, avec la résolution de se venger de celui qu'il considère désormais comme son rival. Il va alors se saisir d'une bouteille et pénétrer à nouveau dans la chambre de sa copine pour s'acharner sur L.-F. O. O.. Il cassera ensuite la bouteille avec laquelle il va pratiquer une grave entaille à son épaule et en divers endroits du corps. Sentant qu'elle risque de passer de vie à trépas, la victime va réussir à prendre la poudre d'escampette en direction du commissariat de la ville, déposant dans la foulée une plainte pour coups et blessures volontaires à l'encontre de son agresseur.
Interpellé par les éléments de la Police judiciaire (PJ), puis déféré devant le parquet près le tribunal de première instance d'Oyem, ce dernier a été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt locale où il attend son jugement.
Alexis NDONG-SIMA
Oyem/Gabon
rudy.hombenet
