Il peut désormais investir en paix sur son site , comme il l'a toujours d'ailleurs souhaité, après plusieurs intrigues et intimidations, dont il a été victime, depuis plus de 20 ans, par des mains noires, gérées par l'ancien coordonnateur des affaires présidentielles (CGAP), Nourredine Bongo Ondimba Valentin, emprisonné aujourd’hui.
En effet, depuis 2010, après le lancement d'un appel d’offres, par l'État gabonais sur l'acquisition du site de Mindoube club, Mazen Reslan, un homme d'affaires qui a remporté cette offre, est visiblement en proie à plusieurs intrigues sur ce site. Et ce, malgré les nombreuses décisions de justice qui font de lui le propriétaire du bail emphytéotique pour une durée de 30 ans.
Le but étant de réaliser des investissements ludiques et un parc d'attractions. Mais l'homme d'affaires subirait des intrigues des personnes qui veulent manipuler l'État pour s’approprier le site. La dernière expulsion date de 2021 à la suite de laquelle la justice l’a rétabli dans ses droits. La Rédaction de l'Union qui s'est intéressée à ce dossier, a mené ses investigations. En effet, à l'origine sur ce site, il y avait l'association française Mindoube Club qui occupait l'espace via un bail emphytéotique, nous a confié une source proche du ministère des Sports. Cette association a occupé le site durant une dizaine d'années avant que l'État ne constate que leur bail a expiré et qu'il n'a pas été renouvelé.
Il est alors lancé un appel d’offres dans le Journal officiel en 2010, géré par une commission d'experts. Et c'est l'homme d'affaires Mazen Reslan qui le remporte. Après avoir déposé une garantie bancaire de 6 milliards de francs, confirme notre source. Non sans nous fournir quelques documents. Nous apprenons par la suite que l'ancien SG du ministère des Sports de l'époque, pas du tout content de cette décision, lance un nouvel appel d’offres alors que le Galop club avait déjà entamé ses activités.
Ce qui surprend l'homme d’affaires et ses associés. À travers un document, Mazen Reslan demande à être remboursé sur les investissements effectués sur le site. Mais sans suite. En 2014, un nouveau ministre des Sports arrive et demande à l'ANUTTC de morceler la parcelle et de fournir le bail emphytéotique à Mazen Reslan. Ce qui fut fait. Entre-temps, les intrigues vont reprendre. S'ouvre alors une bataille judiciaire qui, au demeurant, donne raison à l'homme d'affaires. À qui il est concédé l'exploitation du site durant 30 ans. En 2017, sur ordre du ministre des Sports de l'époque, il a été demandé à Mazen Reslan de déguerpir sans délai.
Décision à laquelle le Conseil d'État, via une décision en notre possession, a opposé son véto, en demandant de laisser Mazen Reslan investir. En nous rendant sur le site du Galop club où, l'homme d'affaires a accepté de nous recevoir, ce dernier avant de commencer les échanges, nous a présenté toute la paperasse administrative et judiciaire relative à ce site. Indiquant qu'il est tout simplement victime d'un petit groupe qui veut manipuler l'État pour s’approprier ledit site, tout en l'empêchant d'investir. Et d'assurer : "Mais je mets tout dans les mains de Dieu. Si jusqu'à ce jour je remporte ces procès, c'est parce que Dieu est avec moi. Je paye 20 millions par an à l'ANUTTC, je suis à jour des documents, la justice m'a donné raison, quoi de plus ? Je veux juste que ce petit groupe de personnes qui m'empêche d'investir me laisse en paix. Qu'on me laisse investir dans la tranquillité. D'autant que tout ce que je vais investir ici reviendra plus tard à l’État."
Abel EYEGHE EKORE
Libreville/Gabon