LA secrétaire particulière du préfet du département de la Douya-Onoye, Hélène Tsina Moubamba, une Gabonaise de 53 ans, est passée de vie à trépas, après avoir été heurtée par un camion de marque Toyota de type Dyna 400, immatriculé HB-546-AA
LA secrétaire particulière du préfet du département de la Douya-Onoye, Hélène Tsina Moubamba, une Gabonaise de 53 ans, est passée de vie à trépas, après avoir été heurtée par un camion de marque Toyota de type Dyna 400, immatriculé HB-546-AA.
Les faits se sont produits le mercredi 2 juin, aux envirions de 13 h 45, à la hauteur de l'ancienne agence de transport Barbier.
Selon les premiers éléments de l'enquête diligentée par les éléments de la police, le camion Toyota conduit par Alain Etouk, un Gabonais de 38 ans, employé par la société libanaise Lorenzo, transportant des casiers de boissons gazeuses et alcoolisées, roulait dans le sens Pont de la Ngounié-Camp militaire. Nous sommes dans le 2e arrondissement de Mouila.
Parvenu au carrefour jouxtant l'ancienne agence de voyage Barbier, le conducteur aurait d'abord clignoté à gauche, avant de se rétracter. D'autant qu'un autre véhicule arrivait dans le sens contraire. C'est à ce moment que la secrétaire particulière du préfet aurait tenté de traverser la chaussée. Mais, contre toute attente, le chauffeur du Toyota Dyna revient sur son intention, en remettant le clignotant. Trompant ainsi la vigilance de la piétonne. Et le pire est arrivé. Le camion a percuté la dame de plein fouet et roulé sur elle. Hélène Tsina Moubamba est donc morte sur-le-champ.
D'après une source proche du dossier, le propriétaire du véhicule aurait certifié que son camion n'avait aucun problème technique particulier à signaler. Et qu'à ce qu'il semble, l'inattention et la vitesse pourraient toutefois être les causes de ce drame, qui est venu endeuiller la famille biologique de la disparue. Mais aussi l'ensemble de l'administration publique de la province de la Ngounié, d'autant qu'elle était l'une des doyennes des secrétaires préfectoraux.
Les investigations entamées par les Officiers de police judiciaire (OPJ) permettront, sans conteste, de déterminer exactement ce qu'il s'est passé.
F.N
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