UN drame est survenu dans la nuit du 12 septembre passé, au quartier Akournam II dans le 2e arrondissement d'Owendo
UN drame est survenu dans la nuit du 12 septembre passé, au quartier Akournam II dans le 2e arrondissement d'Owendo. Un jeune d'homme, Rony Ivinga " Doudou ", a mortellement poignardé son frère cadet Loïc, âgé d'environ 14 ans, avant de fondre dans la nature. Une chasse à l'homme a été lancée par les forces de sécurité pour retrouver le fugitif afin qu'il réponde de son acte devant la loi. Et surtout expliquer les mobiles qui l'ont poussé à poser un tel acte.
D'après des témoignages recueillis par notre rédaction, il s'agirait d'un problème banal. En effet, explique une source proche des deux frères, " le problème serait parti du refus du petit frère de donner à son aîné l'argent du billet de train que leur oncle, le nommé Lucas, aurait envoyé, afin qu'ils puissent rallier Moanda. Une vive altercation aurait éclaté entre les deux frères avant de dégénérer en bagarre. Doudou s'est alors saisi d'un couteau qu'il a planté sur le flanc droit de son cadet. Ce dernier s'est mis à crier, en appelant au secours, avant de s'allonger sur le trottoir. Des jeunes gens sont arrivés pour tenter de le secourir. Mais, le temps de l'emmener au Centre hospitalier universitaire d'Owendo (CHUO), il a rendu l’âme, après avoir perdu beaucoup de sang".
Ce drame a choqué plus d'une personne, d'autant qu'il est difficile de comprendre ce qui a bien pu pousser Doudou à poignarder à mort son petit frère. " Ce sont des personnes que j'ai fréquentées depuis Moanda, où nous avons partagé des bons moments. Ils ont été élevés dans l'harmonie par leur mère qui, aujourd’hui est inconsolable, d'autant qu'il y a environ un an, ils ont perdu un de leur frère. Imaginez un peu la douleur de cette femme en ce moment. Nous sommes tous attristés par la disparition brutale de Loïc, qui était un enfant très respectueux et serviable. Partir aussi jeune et de cette manière nous plonge dans une grande tristesse ", témoigne une source proche de la famille.
Abel EYEGHE EKORE
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