Edgard Ikadima Ndong, Gabonais, 47 ans et demeurant au village Doumassi dans le canton Bissok à Oyem, s'est rendu coupable de viol sur deux fillettes âgées de 7 et 9 ans.
Le quadragénaire, récidiviste, a déjà séjourné pendant six ans à la prison du Peloton d'Oyem. Les faits se sont déroulés le 10 avril 2024.
Edgard Ikadima Ndong, après sa sortie de prison pour les faits de viol sur mineure, décide d'aller s'établir au village à Doumassi, où sa sœur cadette est en mariage. Cette dernière, en grossesse, va se rendre accompagnée de son mari à l'hôpital d'Oyem pour accoucher.
Elle laisse naturellement ses deux fillettes âgées respectivement de 7 et 9 ans sous la garde de leur oncle Edgard Ikadima Ndong et de leur grand-mère.
Excellente occasion pour cet homme qui ne s'est pas du tout amendé de profiter d'une veillée au village pour attirer les deux enfants dans sa chambre à coucher. Là-bas, il abuse toute la nuit à tour de rôle ses deux nièces en leur intimant le silence.
Au retour des parents des enfants au village, la mère constate une attitude inhabituelle chez ses enfants. Elle met alors à table la plus petite qui lui révèle que son oncle leur a fait "des choses bizarres".
Choquée, la mère décide de déshabiller les deux enfants et constate, horrifiée, qu'Edgard Ikadima a effectivement abusé d'elles.
Les examens effectués sur les deux fillettes au Centre hospitalier régional d'Oyem (CHRO) confirment que les enfants ont subi des agressions sexuelles.
Inquiet, Edgard Ikadima la quitter précipitamment le village et se réfugie à Libreville. Saisis, les agents de l'antenne provinciale de la Direction générale des recherches (DGR) du Woleu-Ntem se lancent aux trousses du suspect.
Avec la collaboration des leurs collègues de Libreville, le prédateur sexuel est interpellé dans la capitale, puis transféré sous bonne escorte à Oyem.
Lors de son audition, il reconnaît les faits et relate dans les moindres détails cette affaire. Déféré devant le parquet, il a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Peloton où il semble désormais s'y plaire.
Alexis NDONG SIMA
Oyem/Gabon